Un air ambiant sain : les différents systèmes de ventilation

Jadis, lorsque les maisons étaient peu ou mal isolées, il y avait plus ou moins de ventilation naturelle par les ouvertures de l'enveloppe du bâtiment. Vu l'isolation efficace, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Des solutions mécaniques sont nécessaires pour conserver une qualité d'air optimale dans l'habitation. Mais cela ne peut entraver l'efficacité de l'isolation.

Les différents types de ventilation

Il existe quatre types de ventilation, dont deux fréquemment utilisés en Belgique : le type C et le type D. Le premier convient parfaitement pour les projets de rénovation pour lesquels le type D est impossible ou trop coûteux. Le type C consiste en une arrivée naturelle d'air frais via des grilles dans les fenêtres, associée à une évacuation mécanique. L'admission s'opère par les pièces ayant un taux d'humidité faible, l'évacuation dans les pièces plus humides, comme la salle de bain et, dans certains cas, dans les pièces sèches sur la base de la mesure du CO2. De cette manière, nous maintenons la qualité d'air optimale tout en travaillant de manière efficace sur le plan énergétique. Cependant, l'admission d'un air extérieur froid et l'évacuation d'un air ambiant chaud provoquent de grandes déperditions thermiques.

Le type D, ou ventilation équilibrée, est une réponse à ce problème d'augmentation des pertes de chaleur. Tant l'admission que l'évacuation de l'air transitent par un dispositif mécanique, à l'aide de ventilateurs. En outre, un échangeur thermique récupère une grande partie de l'air chaud extrait via l'air froid entrant. Parfait pour les habitations neuves, ce système peut également être appliqué lors de rénovations. Le surcoût éventuel de ce système de ventilation est amorti à long terme par les économies réalisées sur les coûts de chauffage.

Ventilation gérée par la demande

Dans la plupart des cas, ces deux systèmes sont associés à des capteurs qui peuvent détecter non seulement l'humidité de l'air ambiant mais aussi la présence humaine. En ne ventilant l'air ambiant que lorsque c'est nécessaire, vous maîtrisez mieux les pertes de chaleur. La gestion par zone est également possible aujourd'hui, ce qui permet de ne ventiler plus intensément que dans la zone où des personnes vivent à ce moment-là (jour/nuit).

Conséquences d'une mauvaise ventilation

Une ventilation médiocre peut entraîner des conséquences néfastes sur l'habitation et pour votre santé. L'air chaud et humide peut s'accumuler, surtout dans les salles de bains, provoquant l'apparition de taches d'humidité sur les murs. Mais c'est surtout un nid à champignons et moisissures… Les personnes souffrant d'allergies ont tout intérêt à équiper leur habitation d'un système de ventilation efficace. Sans rafraîchissement régulier, une mauvaise qualité de l'air ambiant peut entraîner des problèmes respiratoires.